Depuis 1 an, un système de photobio-modulation cérébrale à partir d’ondes lumineuses est utilisé au centre Brainmoove en complément des soins, afin de stimuler la plasticité cérébrale et d’avoir un impact au niveau cognitif.
À l’instar de l’article ci-dessous, de nombreux effets sont actuellement observés tant sur le plan cognitif que neurologique.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21182447
Notre Temps 9 avril 2021
« Un essai clinique visant à ralentir l’évolution de la maladie de Parkinson a été lancé, après l’opération «réussie» d’une première patiente qui s’est fait poser un implant cérébral diffusant de la lumière proche de l’infrarouge, ont annoncé (…) le CHU de Grenoble et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) », fait savoir Notre Temps.
« Cette nouvelle approche thérapeutique, qui a fait ses preuves en laboratoire sur des animaux, «pourrait ralentir la perte des fonctions motrices des patients» atteints de la maladie de Parkinson, pathologie neurodégénérative qui touche plus de 6,5 millions de personnes dans le monde et qu’on ne peut pas guérir », précisent le CHU et le CEA.
« Une nouvelle technologie, développée depuis plusieurs années au niveau expérimental, consiste à « délivrer de la lumière proche de l’infrarouge (une gamme spécifique de longueurs d’ondes, NDLR) à proximité de la zone du cerveau qui dégénère» », explique le Pr Stephan Chabardès de l’Université Grenoble Alpes.
« Chez la souris, le rat et le singe, il a été démontré que cet infrarouge avait des effets significatifs sur le ralentissement de la mort cellulaire des neurones impliqués dans la maladie », poursuit ce neurochirurgien au CHU Grenoble Alpes.
« Le CEA, le CHU Grenoble Alpes, l’Université Grenoble Alpes et Boston Scientific Corporation, société spécialisée dans les dispositifs médicaux, ont donc mis au point une sonde qui, une fois implantée dans le cerveau humain, est capable de délivrer cette lumière infrarouge. Sans être trop invasive », indique Notre Temps.
« À la différence de la stimulation cérébrale profonde qui délivre un courant électrique, l’illumination dans le proche infrarouge cible la substance noire dans le cerveau, site de la dégénérescence des neurones responsables des symptômes de la maladie », détaille le magazine.
« En illuminant la substance noire, les photons de la lumière agiraient sur les cellules en souffrance, comme s’ils leur redonnaient de l’énergie », explique-t-il. Même si « ça a marché sur des animaux (…) il faut rester prudent », nuance le Pr Chabardès.
« L’équipe de recherche souhaite inclure 14 patients dans le protocole, d’une durée de 4 ans », conclut Notre Temps.
Article posté le 17/04/2021
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